Swingmusik war nicht offiziell verboten in der
Nazi-Diktatur. Aber ein Dorn im Auge war den Nazis die „vernegerte“,
„jüdische“ Musik, „entartet“ seien die Klänge der amerikanischen und englischen
Big Bands, den „ekstatischen Tänzen
Wilder“ vergleichbar und die Jugend davor zu schützen!
Umso mehr
wurden die so genannten „Swing Kids“ zur eingeschworenen Gruppe, die mit HJ und
BDM nichts am Hut hatten
und nicht nur gemeinsam ihre „Schellacklieblinge“ von Benny Goodman, Louis
Armstrong oder Teddy Stauffer hörten und
tauschten, sondern sich auch mit „englischer“ Kleidung, langen Haaren und
„lotterhaftem“ Auftreten in Opposition zum
marschierenden Nazi-Deutschland brachten.
Etliche von diesen „Swingern“
wurden ab 1940 nach einem entsprechenden Erlass Heinrich Himmlers in die neu
geschaffenen
Jugend-KZs in Moringen (Männer) und Uckermark (Frauen) gesteckt.
„Swing
Heil!“ - übrigens ebenso wie „Heil Hotler!“ konspirativer Gruß der Swing-Kids –
geht dieser Geschichte und diesen
Geschichten in einer Mischung aus Live-Musik, Theater und Video- und
Ton-Einspielungen nach und berichtet von Lebens-
freude, Widerstand und Unterdrückung einer jugendlichen Subkultur – mitten in
Nazideutschland und Kriegszeiten.
Sous le nazisme le swing n'était
pas officiellement interdit. Néanmoins les nazis voyaient d'un mauvais oeil
cette "musique de nègres"
et "juive". La sonorité des big bands américaines et anglaises
était qualifiée comme "dégénérée", comparable aux "danses extatiques
des sauvages" dont il fallait protéger la jeunesse.
A plus forte raison le groupe qui
s'appelait "Swing Kids" devenait un groupe clandestin qui n'avait rien à voir
avec la jeunesse hitlérienne
HJ (Hitler Jugend) et BDM (Bund deutscher Mädchen). Non seulement ils écoutaient
et échangeaient leurs disques vinyl favoris de
Benny Goodman, Louis Armstrong, Teddy Stauffer, mais aussi s'opposaient à
l'Allemagne nazie qui marchait par leurs vêtements "anglais",
des cheveux longs et une tenue négligée.
A partir de 1940 et par décret de
Heinrich Himmler quelques-uns de ces "swingers" furent déportés dans les deux
camps de concentration
de jeunesse récemment créés à Moringen (pour les garçons) et à Uckermark (pour
les filles) afin d'être "rééduqués" dans l'esprit nazi.
La pièce
Swing Heil! - une expression qui comme Heil Hotler!
servait de salutation conspiratrice des swing
kids - suit cette histoire
et ses épisodes par un mélange de musique live,
de théâtre et d'interludes son et vidéo, et rapporte la joie de vivre et la
résistance,
ainsi que l'oppression d'une culture clandestine au coeur de l'Allemagne et en
plein temps de guerre.
Zeichnungen:
Charlotte Heile
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